L’appel intersyndical à la grève de la surveillance des épreuves ce lundi 17 juin a été bien suivi. Dans notre académie, la mobilisation a été forte le 17 juin dans de très nombreux lycées (plus de 30% de grévistes parmi les collègues convoqués en moyenne dans les lycées, c’est cependant très variable d’un lycée à l’autre) mais aussi dans plusieurs collèges :
- à Lyon : 500 personnes devant le rectorat à 9h30 et plus de 700 ensuite dans la manifestation
- à Saint Etienne : plus de 100 collègues devant l’IA
Et elle l’a été encore le 18 juin où de nombreux lycées ont reconduit la grève.
En dépit de la communication lénifiante du ministre de l’Education nationale, les centres d’examens ont été obligés de faire des sur-convocations, des pressions, des appels à d’autres personnels.
Le SNES-FSU dénonce l’attitude d’un ministre qui, malgré un préavis de grève déposé depuis 3 semaines, n’a pas ouvert de discussions et a préféré risquer la mise en danger du baccalauréat. Réforme du lycée et du bac, salaires, moyens pour les collèges et lycées publics : les professeurs exigent une réponse de leur Ministre.
La journée du 17 juin a été une réussite dans le second degré. L’intersyndicale a appelé à continuer l’action. Suite au déplacement du 1er jour des épreuves du brevet des collèges, le SNES-FSU, avec l’intersyndicale, appelle à faire du lundi 1er juillet un nouveau temps fort par la grève des surveillances.
A Lyon : Rassemblement à 10h devant le rectorat puis manifestation
1- Dans les collèges
La question des effectifs par classe devient inquiétante : dans de nombreux établissements, les effectifs atteignent dès maintenant voir dépasse les 30 élèves par classe, les collèges apprennent qu’une classe est fermée sur un niveau ce qui fait « exploser » les effectifs par classe… et actions sont prévues dès maintenant
- Collège de Saint Trivier de Courte (01) : demande d’audience et préavis de grève pour le 19 juin, jour des oraux du brevet
- Collège Les Bruneaux à Firminy (42) : préavis de grève pour le 20 juin
Dans les collèges, on paie l’austérité gouvernementale : Hausse des heures supplémentaires et multiplication des compléments de services, disparition de certains dispositifs par manque de moyens : voir notre premier bilan
2- Dans les lycées
Toujours le même mépris pour le travail des personnels qui se voit dans les dernières informations sur le Bac Blanquer avec un projet de calendrier qui réduit l’année de cours de terminale à 2
Professeur principal à la rentrée prochaine, c’est non ! Alourdissement de la charge de travail pour une faible rémunération … voir ici
Les établissements mobilisés depuis plusieurs mois :