Comme prévu, le manque de moyens alloué aux collèges à la rentrée prochaine entraîne des effets pervers quant au fonctionnement des établissements.
- La quasi-totalité des établissements de l’académie voit leurs effectifs dépasser les 28 élèves par classe (en raison de la forte hausse démographique sans création de classes suffisante), et pas seulement en 6ème, où rappelons-le, le seuil d’ouverture a atteint les 30 élèves par classe, cette année.
- Nous voyons bien sûr arriver l’explosion des heures supplémentaires (moins rémunérées qu’une heure poste à partir de l’échelon 5), qui ont été imposées à raison de 2h et + par collègue avant même la ratification du décret sur la 2ème heure supplémentaire non-refusable.
- Cette répartition entraîne la forte hausse du nombre de compléments de service dans bon nombre d’établissements par rapport à l’an dernier. Pour éviter d’effectuer son service leurs plusieurs établissements, les collègues sont contraints de demander des temps partiels. Autre conséquence négative à cette situation : la diminution subie des salaires.
- Le cercle vicieux de l’administration ne stoppe pas sa course ici, le manque de moyens provoque aussi la suppression de dispositifs tels que l’AP, l’AS, les dédoublements de classe en LV, sciences … Par exemple, à noter, le collège des Battières à Lyon 5ème ne pourra peut être pas mettre en place son dispositif d’accueil aux élèves intellectuellement précoces lié au label accordé à cet établissement. De même, la bilangue anglais/chinois n’a pas pu être créée en 6ème au collège Clémenceau à Lyon 7ème.