4 novembre 2024

L’actualité de l’académie

CSASD DU RHÔNE – 17/10/2024

    Partager cet article :
CSASD DU RHÔNE – 17/10/2024

La FSU était présente au Comité Social d’Administration Spécial Départemental (CSA SD) ainsi qu’au Conseil Départemental de l’Education Nationale (CDEN) du 17 octobre 2024 pour faire le bilan de la rentrée 2024.

Déclaration préalable de la FSU au CSA SD :

Déclaration préalable de la FSU au CSA SD

Déclaration commune (FSU, CGT Educ, FCPE, CFDT, UNSA, seul FO s’est dissociée de cette expression unitaire) au CDEN :

Déclaration commune (FSU, CGT Educ, FCPE, CFDT, UNSA)

Collèges et lycées
Nous constatons une diminution de 496 dans les collèges publics à la rentrée. La baisse est plus conséquente dans le département du Rhône (-1,32%) que dans la métropole (- 0,52%). Les lycées gagnent 110 élèves comparés à la rentrée 2023.
Nous avons alerté sur certaines situations d’établissements signalés par nos adhérents.
Nous avons dénoncé les dernières réformes mises en œuvre contre l’intérêt des collègues et des élèves comme le choc des savoirs qui est financé au détriment de l’éducation prioritaire (l’allocation progressive de moyens pour un établissement REP+ baisse de 11% en moyenne). Les moyens du lycée sont aussi sacrifiés sur l’autel de l’économie avec la baisse drastique de l’APM et la suppression des HSE « je réussis au lycée ».

Ecole inclusive
Les moyens sont encore une fois insuffisants avec la création d’une seule ULIS dans le public et aucune dans le privé. Nous avons dénoncé le fait que de nombreux élèves n’aient pas d’AESH malgré la notification. C’est une question de moyens, mais aussi de statut. Nous avons rappelé notre exigence de création d’un corps de catégorie B pour les AESH, un temps plein par défaut à 24 heures d’accompagnement hebdomadaire et la fin des PIAL.
Aucune création d’UPE2A en collège pour la rentrée alors que les effectifs augmentent de 69 élèves. Au lieu d’ouvrir des structures, l’administration décide d’augmenter les seuils. C’est inacceptable. Nous avons aussi interpelé les collectivités territoriales au sujet de la dotation de ces structures.
Les moyens manquent, et nous avons réaffirmé la nécessité d’investir dans l’éducation.