30 juin 2022

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Henry Gabrielle : les HCL doivent revoir leur copie !

Les conseillers métropolitains ont adopté par 105 voix pour et 1 contre le voeu déposé par le Groupe communiste et républicain qui reprenait intégralement le texte proposé par le Comité de défense Henry Gabrielle. Ce voeu sera transmis à l’Agence Régionale de Santé et aux Directoire et Conseil de surveillances des HCL.

C’est une bonne nouvelle pour tous ceux qui depuis plusieurs mois refusent un transfert injustifié, motivé par une vision comptable et technique de la santé.

Après cet engagement des élus métropolitains contre le transfert au Vinatier, les HCL et l’ARS doivent revoir leur copie et rouvrir le dossier de la réhabilitation d’Henry Gabrielle sur le site de Saint Genis Laval.

Donc, le vœu est à l’attention du Directoire et du Conseil de surveillance des HCL. Il est aussi à l’attention de l’Agence régionale de santé.

« Nous considérons que le maintien et la rénovation de l’hôpital Henry Gabrielle (HCL) sur son site de Saint-Genis-Laval est la meilleure garantie pour une prise en charge optimale du handicap physique.
Son emplacement dans un parc boisé, sa situation en périphérie de la Métropole, son intégration dans le milieu urbain proche, où tout est pensé autour du handicap, font que la rénovation du site actuel est la meilleure solution pour les soins et le bien-être psychique des personnes en situation de handicap, mais aussi de leurs familles.
Le maintien de l’activité hospitalière à Saint-Genis-Laval permettra aux soignants qui, en grande majorité résident au sud et à l’ouest de la Métropole, de continuer d’exercer sur le site ; ce qui évitera une perte de compétence préjudiciable aux patients. C’est aussi la possibilité d’éviter un nouveau plan social aux HCL.
Enfin, ce maintien permettra de garder l’intégralité du site pour les patients hospitalisés au Vinatier, en même temps qu’il préservera un site qui a fait ses preuves pour la prise en charge du handicap physique. La concentration des hôpitaux est indéniablement reconnue comme allant à l’encontre de la qualité des soins.
Pour les patients, pour les soignants, pour les habitants de la Métropole, nous attendons que le choix de la médecine humaine, qui prend en compte les avis des usagers, reste une priorité. »