Une dernière année avec l’ancien système
Cette année étant transitoire, les collègues ont bénéficié de l’avancement d’échelon dans le cadre des nouvelles carrières. Cependant, pour l’accès aux échelons 7 et 9 pour lesquels 30% des collègues peuvent bénéficier d’un avancement accéléré d’un an, les collègues ont continué à être départagés à l’aide de leurs notes administratives et pédagogiques, le nouveau système d’évaluation n’ayant été mis en place qu’à la rentrée.

Des collègues oubliés
Face aux retards d’inspection dans certaines disciplines et secteurs géographiques, l’administration avait décidé d’un grand plan d’inspection l’année précédente pour évaluer tous les collègues dont l’inspection remontait à plus de trois ans. Sur les 741 collègues qui pouvaient bénéficier de l’avancement accéléré, nous avons repéré 50 collègues qui n’avaient pas été inspectés. Nous avons interpelé le rectorat qui a pu procéder à des corrections de notes pour les collègues ayant une chance de bénéficier de l’avancement accéléré.

Des disparités entre disciplines toujours très présentes
L’évaluation par le biais de la notation pédagogique renforce certains aspects très arbitraires de notre évaluation : différence selon le nombre d’inspection et, donc, selon l’éloignement géographique et la taille de la discipline mais aussi, et surtout, en fonction de la politique d’évaluation des IPR de la discipline. C’est ce dernier aspect que nous avons pu démontrer cette année.
En effet, considérant que la quasi-totalité des collègues avaient une inspection récente, les écarts constatés entre disciplines, et qui s’étaient renforcés sur ce tableau d’avancement, ne pouvaient s’expliquer que de deux façons différentes ; soit il y a des écarts importants de mérite des collègues entre, par exemple, l’anglais et les mathématiques, soit la façon d’évaluer des inspecteurs est très différente entre ces deux disciplines. Vu le nombre de collègues dans ces deux disciplines, la première explication est totalement impossible, il ne reste donc que la 2e…