Le SNES-FSU s’oppose à toute mesure qui fragiliserait la technologie, et appelle à voter en CA contre toute DHG qui la supprimerait en 6e. Il défend avec les associations de spécialistes cette discipline comme élément de la culture commune apportant une solide culture technologique et scientifique. La technologie doit être un des piliers du collège pour faire en sorte que tous les élèves deviennent des citoyens éclairés et responsables face aux enjeux du monde.
Contre la suppression de la technologie en sixième : signez et faites circulez la pétition, et votez au CA la motion (voir ci-dessous) :
L’appel intersyndical contre la suppression de la Technologie en sixième ;
Une pétition à signer et à faire circuler ;
Un modèle de motion que vous pouvez faire voter en CA.
Un tableur adaptable permettant de travailler sur la DHG et de faire ses propres propositions
C’est à nouveau par voie de presse, reprenant les habitudes méprisantes du précédent ministre, qu’a été annoncé que le renforcement en maths ou en français en classe de Sixième se ferait à moyens constants, au détriment de la Technologie, supprimée sur ce niveau. Cette décision de dernière minute (puisqu’elle tombe juste avant l’arrivée des DHG dans les établissements) n’a jamais été présentée, ni discutée avec les représentant.es des personnels. Le but affiché est de renforcer les savoirs fondamentaux (« lire, écrire, compter »), approche dogmatique de l’enseignement qui n’a jamais fait ses preuves. Mais ne soyons pas dupes : le véritable objectif est avant tout de pallier la pénurie de professeurs de technologie.
Comment ? En appliquant la même solution que pour les mathématiques en lycée : en supprimant des heures, donc des postes. Le problème de pénurie est réglé : il n’y a plus besoin de professeurs !
Plus d’informations dans nos articles : La Technologie, une variable d’ajustement en Sixième ? et La « nouvelle Sixième » : des vessies pour des lanternes ?
Cette mesure est mise en place à grande vitesse : les recteurs.trices et chefs d’établissement sont à la manœuvre, sans même attendre de texte officiel. À Lyon, le secrétaire général a écrit aux chefs d’établissement pour leur demander de supprimer une heure de technologie pour la remplacer par une heure de français ou mathématiques, pouvant « être assurées par un enseignant de français, mathématiques ou technologie. » Ce mépris pour les enseignant.es de technologie, qui pourront s’improviser profs de Maths, peut inquiéter l’ensemble des professeur.es, car il s’agit bien là d’un pied mis dans la porte de la bivalence, marotte d’un ministère qui cherche depuis des années à primariser le collège et fusionner les PE et les professeurs de collège, pour mutualiser les moyens.
Des personnels de plusieurs établissements nous ont déjà signalé la suppression de la technologie en sixième dans les TRMD présentés par des chefs d’établissements. La vigilance s’impose donc au moment des CA sur la DGH : le bloc « sciences » (Technologie/SVT/Physique-Chimie) doit rester à 4h : aucun texte réglementaire ne permet une suppression pure et simple. Suite à nos interventions, la FSU a obtenu un entretien avec la DGESCO mercredi, durant lequel nous avons appris que la consigne de préserver les postes de technologie a été donnée il y a une semaine aux recteurs.trices, et que des « accompagnements en heures pourront être donnés », sans préciser quand ces moyens seront distribués.
Contactez-nous si des postes en technologie sont supprimés dans votre établissement suite à cette mesure ! Toute suppression de poste doit être votée par le CA.
Le SNES-FSU s’opposera à toute mesure qui fragiliserait la technologie, et défend avec les associations de spécialistes cette discipline comme élément de la culture commune apportant une solide culture technologique et scientifique. La technologie doit être un des piliers du collège pour faire en sorte que tous les élèves deviennent des citoyens éclairés et responsables face aux enjeux du monde.
Le SNES-FSU propose que les difficultés en sixième soient enrayées par l’abaissement des effectifs dans toutes les classes du primaire et du collège et la création de postes d’enseignants supplémentaires, pour traiter la difficulté scolaire dans les classes.