Le nouveau décret du 8 décembre 2022 devait marquer une nouvelle avancée pour les Psy EN du 2nd degré. Il ouvrait enfin le droit pour ces derniers à percevoir l’indemnité Rep +, dont ils étaient privés jusque-là.
Mais, le ministère a réussi un véritable tour de force. Reconnaître le droit à une nouvelle indemnité (Rep +), tout en arrêtant un mode de calcul qui n’entraîne pas d’amélioration financière ; pire ce nouveau mode de calcul entraînera par contre une baisse très importante de l’indemnité Rep.
Ainsi les collègues intervenant dans un collège Rep + verront leur indemnité augmenter en moyenne de 13 euros, quand les collègues intervenant dans un collège Rep verront leur indemnité baissée de 91 euros. Le moins que l’on puisse écrire, c’est que du côté des personnels le compte n’y est pas !
Les collègues sur le terrain sont écœurés. Ils le sont d’autant plus que le versement de cette prime vient reconnaître l’investissement des Psy EN, qui comme les autres personnels de l’Education Nationale travaillant en Rep/Rep +, sont confrontés aux publics scolaires les plus en difficultés.
Le SNES-FSU appelle donc les Psy EN et DCIO à poursuivre la non déclaration des heures permettant le calcul de l’indemnité. C’est grâce à ce blocage des remontées d’heures que les collègues Psy EN du SNES-FSU national, pourront lors de l’audience du 17 mai défendre les intérêts des collègues face au ministère, comme nous l’avons fait en audience académique le 4 mai.
Les PsyEN, comme les autres personnels, ont reçu un courrier les informant de l’avenir mirifique qui les attend avec le Pacte !
https://www.snes.edu/article/le-pacte-pour-les-psyen-cest-non/