Après la grève du 29, bien suivie dans le second degré, le ministre de l’Éducation nationale a lancé ce lundi 3 octobre sa première réunion consacrée à la revalorisation salariale des enseignant-es.
Voilà le communiqué de la FSU suite à cette réunion : ici
Plus de 30% des professeurs, CPE, PsyEN, AED et AESH étaient en grève aujourd’hui dans les collèges, lycées et CIO de l’académie. Dans les 3 départements les manifestations ont été fournies : plus de 6000 manifestants à Lyon, 3000 à Saint-Étienne, plus de 600 à Bourg en Bresse...
Dans un contexte économique difficile où perdre une journée de salaire est rendu encore plus pesant, cette mobilisation est le signe d’une profonde colère après la tromperie des promesses présidentielles actées dans le mail qu’Emmanuel Macron a envoyé aux enseignants le 16 septembre et confirmé par les grandes lignes du budget 2023. Il n’y aura finalement pas 10 % d’augmentation pour toutes et tous en 2023 ! On remarque, par ailleurs, l’oubli systématique de certaines catégories de personnels, CPE, PsyEN, AED et AESH, dans les discours gouvernementaux sur les salaires. …
Le SNES-FSU continuera de travailler en intersyndicale pour poursuivre la mobilisation et portera ses exigences pour une augmentation des salaires pour toutes et tous sans contreparties. Nous exigeons :
- Un rattrapage des pertes de pouvoir d’achat et une revalorisation des carrières.
- Un écanisme pérenne d’indexation des salaires sur les prix.
- Une augmentation des salaires des AED et des AESH, ainsi qu’un statut de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH.