Qu’elles surviennent dans la sphère privée ou publique, les violences faites aux femmes font désormais partie du débat public et politique. Les mobilisations féministes et syndicales depuis des années et le récent mouvement #MeToo ont permis une prise de conscience collective. La société est maintenant obligée d’entendre la parole des femmes et de prendre en compte collectivement les violences qu’elles subissent au quotidien et y trouver des solutions. Mais entendre ne suffit pas !
Les violences faites aux femmes restent massives et sont multiformes notamment au travail. Ces violences ne sont pas prises en charge comme elles le devraient par la société : le système judiciaire et social, les employeurs, l’école et les actions de prévention manquent cruellement de moyens. La protection des victimes reste insuffisante et l’impunité des agresseurs encore trop souvent la règle.
Le Président de la République et son gouvernement ne répondent pas aux attentes de la société sur ces questions. Au-delà des déclarations d’intention ce sont des politiques publiques et un budget à la hauteur des enjeux qu’il doit mettre en œuvre mais aussi modifier la loi pour assurer une véritable protection aux victimes. C’est l’ensemble du système qui doit être repensé en profondeur : de la détection, à la protection et à la réponse pénale. L’école joue un rôle essentiel dans la détection de ces situations mais aussi dans la prévention des violences sexistes et sexuelles par son rôle d’éducation à l’égalité.
La FSU dans l’action, aux côtés des personnels !
- Partout, la FSU intervient pour protéger la situation d’emploi et la carrière des victimes (aménagement d’horaires, de poste, prise en charge médico-sociale et psychologique des victimes sans frais etc...) et pour obliger les employeurs à prévenir et faire cesser les violences.
- La FSU intervient dans les instances nationales et de proximité (régionales, académiques, départementales...) pour exiger que les plans d’égalité professionnelle soient financés à hauteur des enjeux : des moyens pour la prévention et l’accompagnement des victimes doivent être dégagés sans délais.
Les revendications de la FSU ici :
C’est pourquoi le SNES et la FSU soutiennent l’appel du collectif droits des femmmes69 à manifester lors de la journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles samedi 26 novembre à 14h , départ Place Bellecour à Lyon.