Compte-rendu du GT baccalauréat du 23 mars 2022
Organisation de la session 2022

Le SNES-FSU a été reçu ce mercredi 23 mars 2022 au rectorat dans le cadre d’un groupe de travail sur le baccalauréat, que nous demandions depuis la rentrée.
Nous avons fait remonter tous les dysfonctionnements signalés lors de la session 2021, dont le Secrétaire Général s’est dit fier, puisque « chacun a fait au mieux en dépit des contraintes et des directives parfois tardives… ». Nous avons rappelé les raisons pour lesquelles le SNES-FSU a, au contraire, parlé de « bacatastrophe », et relayé la colère et la souffrance des collègues, empêchés de faire correctement leur métier. Nous avons ensuite obtenu des précisions pour la session 2022 sur les points suivants :

Commissions d’harmonisation pour les notes du contrôle continu du cycle terminal (1ere et Tle) :
Elles se tiendront mi-juin (entre le 15 et le 21). Un cadrage national des principes de cette harmonisation est attendu pour mi-mai.

ETLV :
Le maintien de l’interrogation orale (alors que dans le même temps l’attestation de LV a été supprimée cette année) n’a pas pu nous être expliqué. Nous avons demandé un cadrage académique de l’organisation de cette épreuve (sur quel temps organiser ces interrogations ?) : le rectorat va « essayer d’apporter des réponses rapidement » …

Copies numériques :
En dépit de nos critiques, il est acté que les copies ne seront accessibles aux correcteurs que sous format numérique, via Santorin : 35 au maximum par correcteur pour les enseignements de spécialité (correction entre le 16 mai et le 7 juin) ; entre 120 et 130 en philosophie sur 8 jours ouvrés (soit seulement un jour de plus qu’à la session 2021), 72 pour l’EAF sur 6 jours ouvrés.
Par ailleurs, aucune répartition par sujet n’est prévue ni possible. En revanche, ne seront pas mélangées les copies du jour 1 des épreuves d’EDS avec celles du jour 2
Le rectorat affirme avoir cette année identifié le vivier d’enseignants chargés des EDS en terminale qui seuls devraient être les correcteurs (sauf en LLCER où devraient être mobilisés aussi des enseignants de la spécialité en classe de 1ere)

Épreuves de spécialités :

• Concernant les 2 jours qui précèdent les épreuves d’EDS (qui se tiendront, pour rappel, du mercredi 11 mai au vendredi 13 mai), nous avons demandé un cadrage pour que soit explicitée la consigne ministérielle (« consacrer les 2 jours dans les établissements aux révisions des examens ») : une fiche recteur est à venir, il s’agira probablement de modifier les EDT de tous les élèves pour que les professeurs d’EDS en Tle se consacrent entièrement à apporter un accompagnement personnalisé à leurs élèves de terminale durant ces deux jours.
• Durant les épreuves (les 11 et 12 mai essentiellement), les LGT seront fermés pour assurer l’organisation : les chefs convoqueront les personnels pour surveiller en interne ; la DEC se charge de la convocation des candidats et des correcteurs (envoi prévu le 8 avril). Attention, d’après nos retours les chefs d’établissement ne sont pas tous au courant de cette fermeture des lycées pendant les épreuves !

Grand Oral (du 20 au 30 juin) :
Le Secrétaire Général a, suite à nos protestations, nuancé l’avis du doyen des IPR qui estime qu’il n’est pas vraiment nécessaire d’avoir de spécialiste au jury puisqu’on n’évalue pas le contenu (« ce n’est pas une épreuve de spécialité ») ; la composition des jurys reste celle prévue par les textes, un enseignant spécialiste et un « candide ». Nous avons insisté sur la nécessité, pour les collègues, de savoir à quel titre ils sont convoqués (spécialistes ou candides ?) : cela semble compliqué pour la DEC qui comprend néanmoins la pertinence de cette demande et va réfléchir à une solution.
Concernant les candidats, rien ne devrait cette fois-ci indiquer sur leur convocation leur spécialité d’interrogation. Il y aura par ailleurs 4 vagues de convocation par jour (8h, 10h, 13h20, 15h30)

Rémunération :

• Les copies d’examen sont toujours payées sur la base de 5 euros bruts la copie, sauf pour la spécialité HLP où la rémunération est divisée par deux puisqu’il y a deux correcteurs : il n’y a de limites ni aux économies ni au mépris….
• L’indemnité pour les oraux est de 9.60 euros bruts de l’heure, sauf pour les oraux facultatifs et l’EPS (7.20 euros bruts)