5 avril 2021

Métiers - conditions de travail

le 3e-confinement-fermeture-des-etablissements-et-droits-des-personnels

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le 3e-confinement-fermeture-des-etablissements-et-droits-des-personnels

mise à jour du 5 avril

Aujourd’hui face à la 3eme vague, les collèges et les lycées replongent dans l’enseignement à dis­tance.
Comme lors des précédents confinements, le Snes-FSU reste à vos côtés !

Nos actions et interven­tions du moment :

  • agir pour sécuriser la reprise en présentiel en mai
  • obtenir des réponses concrètes et rapides sur la vaccination des personnels de l’Education na­tionale
  • obtenir des aménagements pédagogiques pour la fin de l’année (DNB, EAF, Grand oral) et l’année prochaine (moyens supplémentaires, aménagements de programmes)
  • vous informer sur vos droits et vous défendre. Vous trouverez ci-dessous une foire aux questions avec des conseils et des éléments de réponse à faire valoir si vous vous trouvez confrontés à ces si­tuations (injonctions à venir dans l’établissement, modalités imposées pour la continuité pédago­gique etc).

mise à jour du 1er avril

École à distance, préparation du retour en présentiel en mai, droits des personnels, toutes les informations après les annonces d’Emmanuel Macron et les non réponses du ministère

ici : https://www.snes.edu/article/3eme-c...


mise à jour 31.03

Le président de la République a annoncé le 31 mars au soir la fermeture des établissements scolaires pour 4 semaines et donc le passage à l’école à distance pour deux semaines encadrant une période de vacances. Cette annonce est un cruel constat d’échec de la stratégie de Jean-Michel Blanquer qui porte une lourde responsabilité dans cette situation.

Pendant des mois, le ministre de l’Éducation nationale a nié la réalité de la circulation du virus en milieu scolaire. Pendant des semaines, il a refusé les propositions du Snes-FSU qui visaient à articuler protection immédiate et prévention afin d’éviter la fermeture des établissements scolaires, réduisant le débat à l’opposition fermeture contre ouverture, refusant de voir les solutions intermédiaires. La semaine dernière, Jean-Michel Blanquer balayait d’un revers de la main le sujet vacances scolaires en prétextant que cela relevait de la « pensée magique » car « on se contamine moins à l’école qu’en vacances ». Il y a quelques jours, sur les réseaux sociaux, il vantait, en musique, les mérites de l’enseignement en présentiel sans prendre la mesure de la dégradation rapide de la situation. Quel gâchis, que de temps perdu !

Aujourd’hui face à la 3eme vague, les collèges et les lycées replongent dans les affres de l’enseignement à distance. Le ministre de l’Éducation nationale et le gouvernement portent une très lourde responsabilité dans cette situation.

On est prêt ?

Le ministre de l’Education nationale avait affirmé en début d’année que « nous sommes préparés à tout » mettant en avant le plan de continuité pédagogique existant. Mais dans la réalité, bien peu de choses ont été faites pour tirer les leçons du premier épisode d’enseignement à distance : la fracture numérique n’a pas été résorbée, les outils numériques sont toujours aussi faillibles comme le montrent les difficultés des collègues et élèves dont les établissements ont fermé ces derniers jours.

Le déni du ministre a obéré toute possibilité de préparation sérieuse.

Le Snes-FSU rappelle que tout l’enjeu de l’enseignement à distance est d’abord de garder un lien pédagogique avec les élèves. Dans les prochains jours, du temps doit être dégagé pour les équipes afin de s’organiser et d’organiser, comme elles le souhaitent le suivi des élèves. Des mesures d’urgence doivent être prises pour équiper les personnels et les élèves qui en ont besoin. Cette nouvelle période rend encore plus complexe la tenue des examens de fin d’année : le Snes-FSU réitère sa demande de neutralisation du grand oral et d’aménagements pour l’épreuve de français.

Préparer l’après

Il faut aussi préparer l’après confinement : le retour dans les établissements, d’un point de vue sanitaire et pédagogique. Des conditions de reprise très cadrées seront nécessaires : demi-groupes, tests massifs pendant plusieurs semaines pour surveiller la circulation du virus etc… L’école à distance creuse les inégalités, cela suppose des mesures immédiates pour les examens de fin d’année mais aussi pour fournir aux équipes les moyens d’accompagner les élèves ce qui suppose notamment de revenir sur les suppressions de postes programmées pour la rentrée 2021.

L’Éducation nationale est essentielle à la vie du pays : les personnels tiennent le service public d’Éducation, seuls, depuis des mois. Les grands discours ne suffisent pas : il faut enfin des mesures fortes pour renforcer et protéger le service public d’Éducation et ses personnels.

Communiqué de presse du SNES de Lyon du 31 mars 2021 :


Le 26 mars, JM Blanquer a tenu une conférence de presse : Encore un exercice d’autosatisfaction et de déni de réalité sur la base de chiffres incomplets !

La 3e vague est là. Le choix de retarder des mesures pour protéger élèves et personnels est politique. Et il est irresponsable.

Le 25 mars, Olivier Véran annonçait un « protocole renforcé ». Le 26 mars, Jean-Michel Blanquer annonce... UNE mesure renforcée !

RIEN pour les collèges
RIEN sur les cantines
RIEN sur les tests
RIEN pour les zones qui ne sont pas confinées.

L’épidémie gagne du terrain. Les règles existantes sont aujourd’hui insuffisantes. Le gouvernement doit cesser son jusqu’au-boutisme et prendre des mesures urgentes de protection des élèves et des personnels. Chaque jour compte ! (toutes nos analyses ici : https://www.snes.edu/article/3eme-v... )


Aux discours du ministre, répondant par les faits ! Le SNES est reçu en audience par le recteur le 1er avril, mettons l’administration face à la réalité du terrain !

Remplissez massivement les enquêtes :

Signez la pétition :